PASCAL ET CECILE BOULANGER

Moins d'un an après notre mariage, nous étions fixés sur l'infertilité de notre couple... Bien que très difficile à accepter, cette nouvelle ne remettait pas en cause pour autant notre projet de fonder une famille, projet sur lequel nous avions bâti les fondements de notre mariage. Nous nous sommes donc tournés très rapidement et naturellement vers l'adoption.

Pascal

Devant notre impossibilité de donner biologiquement la vie, oui, l'adoption est devenue une évidence. Mais entre le moment où cette décision évidente a été prise et l'arrivée de notre premier enfant, il s'est passé 3 longues années... Elles ont aiguisé en nous l'envie de tout donner ! Elles ont permis heureusement un mûrissement de notre projet et de notre capacité à accueillir. Elles nous ont également permis de mieux comprendre ce vers quoi nous nous engagions : certes l'adoption allait combler notre désir d'enfants mais elle allait surtout offrir à un enfant la famille qui lui manque.


on nous fait rapidement comprendre dans les services sociaux des départements qu'il y a très peu d'enfants adoptables en France et que le meilleur moyen d'attendre moins longtemps est de se tourner vers l'étranger.


Cecile avec le petit bruno

Et c'est ainsi que nous avons découvert l'orphelinat de Bingerville a travers le programme d'adoption de l'orphelinat.

et voila, nous avons fait notre choix et depuis juillet 2009 notre fils est avec nous a Toulouse.( un garçon de 1 ans)
Bonne chance a vous .
NB: La procédure est plus simple et rapide avec l'orphelinat de Bingerville.



RICK ET SOLANGE PINAULT



Stéphane, adoptée à 2 ans à l'orphelinat de Bingerville en avril 2010,

je souhaite vous partager mon expérience récente pour vous informer des pratiques, parfois contestables, des autorités ivoirienne en matière d'adoption internationale mais aussi des qualités professionnelles et humaines de la directrice de l'orphelinat de bingerville qui a réalisé l'adoption de mon garçon.

La famille pinault avec le petit stephane

Janvier 2010 je décide de faire partir mon dossier d'adoption pour l'orphelinat de Bingerville ( Cote d'ivoire ), Monsieur Embom gaetan, directeur adjoint de l'orphelinat de bingerville, me confiant un bébé de 1 ans . Le rapport social de l'orphelinat précise que stephane y séjournait depuis et n'avait plus aucun contact avec sa famille biologique car il fut découvert dans un berceau en pleine rue la nuit .

Hormis la lenteur administrative, au niveau du Ministère

je suis heureuse d'avoir enfin un enfant a moi.


MARC ET MARIE-LAURE DREYFUS

Pour ma part ce sera le témoignage d’un papa que vous pourrez suivre dans ces quelques lignes.

Il y a déjà 2 mois, nous revenions d’Abidjan avec notre fils de 17 mois.

Pourtant, si propres à chacun, j’ai voulu partager, avec pudeur, ces moments forts que vous avez déjà pu vivre ou que vous vivrez à votre tour.

Malgré ces nouvelles procédures, comme vous, nous avons fait preuve de patience et avons été formidablement bien accompagnés par la directrice de l’orphelinat de bingerville et contre vents et marées, la date de retour de notre fils a pu être maintenue.

Lors des quelques jours qui précédaient notre départ pour le jugement, la tension était grandissante et palpable à chaque instant. Nous n’avions, jusqu’à maintenant, pu faire connaissance avec notre petit garçon qu’au travers des photos et notre imagination, nos pensées faisaient le reste.

Nous allons enfin pouvoir rencontrer « Notre Petit Loulou », pouvoir se regarder, s’effleurer, se sentir et peut-être, pourquoi pas, faire un câlin.

Notre premier voyage s’est très bien déroulé, l’organisation était parfaite : pour vous futurs parents, je puis vous assurer que tout est mis en oeuvre par l’orphelinat pour que notre séjour se passe le mieux possible et que nous n’ayons qu’à profiter des« moments magiques de la première rencontre ».

Nous avons pu voir notre Enfant a l’orphelinat de Bingerville, pour la première fois.

Même si nous étions confortablement installés dans le bureau de la directrice , avec les autres parents, la tension montait, l’excitation était à son comble : à un moment, nous entendons un des parents dire :

« Regardez, çà y est, ils arrivent dans les bras des nounous«

Notre fils est devant nous, nous regarde. Il est beau. Des frissons me parcourent : je suis heureux.

» Je suis dans les bras de maman et je découvre mon environnement. Maman me fait des bisous et je me blottis dans son cou, je me repose. Par contre, avec papa, c’est un peu plus compliqué, non seulement je ne veux pas aller dans ses bras, mais dès qu’il approche trop près, je pleure à chaudes larmes «

Il est incontestable de dire que le fait de voir pleurer son fils par sa seule présence est très déstabilisant.

Pour la deuxième rencontre, il pleure toujours en me voyant me rapprocher. Je suis obligé de me mettre un peu en retrait. Je laisse passer un peu de temps et je sais que sa nounou va bientôt venir le chercher, alors je décide de le prendre dans mes bras. L’émotion m’envahit, il ne pleure plus et respire plus sereinement : sans doute avait-il aussi besoin de venir tout contre moi et se sentir rassuré.

Les rencontres avec notre fils étaient moins ponctuées de ses pleurs. Néanmoins, la séparation pour le retour fut douloureuse, mais nous l’avions vu, nous avions constaté que le personnel sur place s’occupait bien des orphelins. Nous étions tristes mais rassurrés.

Deux mois plus tard, nous avons eu la chance de pouvoir retourner en Cote d’ivoire pour revenir à trois. Nous avons pu, à nouveau, rencontrer notre fils à 3 reprises et cette fois-ci, il se trouvait au ministère , comme le prévoit la nouvelle procédure.

Les deux premières rencontres se sont déroulées comme deux mois auparavant : on sentait sa confiance grandissante mais toujours aucun sourire et encore des pleurs.

De ce fait le voyage retour nous angoissait un peu.

Le jour du départ, nous attendons dans le bureau de la directricede l’orphelinat. Nous voyons notre fils arriver dans les bras de la directrice et à ce moment précis,l’Incroyable et le Merveilleux se produisent : Il nous tend les bras spontanément, joue avec ses jouets et nous offre ses plus beaux sourires. Nous sommes sur un nuage.

Nous savions que les enfants étaient bien préparés, mais à ce point, nous en restons encore sans voix à ce jour.

Dans le bus, sa petite main levée, il disait au revoir en quittant l’orphelinat. Cet instant restera à jamais gravé dans nos coeurs.

Nous sommes maintenant réunis depuis un peu plus de 2 mois et notre petit garçon nous étonne chaque jour…

J’en profite pour dire mille belles choses à la direction de l’orphelinat de bingerville qui oeuvrent sans relâche pour Nos Enfants. Leur soutien est précieux pour nous parents.

Un clin d’oeil particulier à la directrice et son adjoint.)

Pour conclure, je voulais seulement vous dire, à vous, futurs parents, de bien profiter de ces moments exceptionnels que vous vivrez dans le pays de nos enfants.


Marc et Marie-laure DREYFFUS

Expédition du Dossier a Abidjan en mai 2010

Attribution le 03 décembre 2010

Jugement le 17 mars 2011 et réunis depuis le 21 MAI 2011

Interview recueillie par AFP